Je suis scénariste depuis environ 25 ans et j’ai appris mon métier en autodidacte. Soucieux de prendre mon indépendance après le bac, j’avais commencé à travailler comme assistant-réalisateur, puis à produire et réaliser mes propres films, documentaires pour la plupart, avant de me consacrer exclusivement à l’écriture de fiction. Il me semblait que le cours des choses pouvait continuer éternellement de cette façon et à aucun moment je n’avais envisagé de reprendre des études supérieures.
↓ Si vous avez manqué la 1ère partie, cliquez sur l’horloge
Si vous n’avez pas cliqué sur l’horloge parce que vous avez déjà lu la 1ère partie (ou que vous estimez que lire la 1ère partie en premier est d’un conformisme désespérant), je vous en propose un résumé détaillé.
Résumé: après avoir visité Moscou et rencontré le Président Poutine au Kremlin, nos héros ont pris place à bord du train mythique ‘La Flèche Rouge’ pour Saint-Pétersbourg. Ils regardent le paysage par la fenêtre et constatent avec satisfaction qu’il neige.
COMME LE SUGGÈRE l’intitulé de cet article, et à condition d’avoir fait latin en 6ème, voici la relation d’un voyage estival dans le Mezzogiorno, autrement dit dans le Midi italien qui s’étire en gros de Naples à Reggio di Calabria (à l’ouest) et à Santa Maria di Leuca (à l’est), Sicile, Sardaigne et Iles Éoliennes comprises (le terme de « relation » pourra ici sembler abusif au lecteur à cheval sur la sémantique puisque je fais une part nettement plus belle à l’image qu’au texte mais il y a au moins 1000 et 1 façons de relater, n’est-ce pas, et ma vie se résume hélas ou heureusement à hésiter entre toutes).
MOSCOU, NOM MAGIQUE pour qui n’y a jamais mis les pieds et, je le sais maintenant, pour celui aussi qui les y a mis. Moscou qui a bercé de son bisyllabe mystérieux et glaçant la jeunesse des cinquantenaires, guerre froide, BRRRR!, Brrrrrejnev, Kremlin, my tailor is tovariche, Archipel du Goulag, Sakharov, Kasparov, Russkofs, Soviet Suprême, escalade nucléaire, dissuasion, John Le Carré, espion qui venait du froid, GLAGLA, gros bouton rouge, maison Russie, back in USSR, Nathalie.
Que les amateurs de prodiges La fleur du meeting aérien Tout le gratin de la voltige Gardent leurs casques à la main Je vais sur l’heure exécuter Malgré ma sainte horreur du vide Quelques figures intrépides Dans mon aéroplane blindé
CECIN’EST PAS UNE REVUE ni un compte-rendu détaillé de mes aventures écossaises en 1200 GS Adventure, comme j’ai pu le proposer dans ce Blog pour la Route 66 par exemple.
Plutôt un carnet de route(s) où le lecteur, motard ou pas, trouvera une évocation de ce pays fascinant à travers des photos, des lieux mythiques et quelques étapes romantiques au long des 4207 kms du parcours.
DANSLES ITINÉRAIRES MYTHIQUES de tout motard un peu passionné figurent sans doute La Route 66, la Transaméricaine, le Nordkapp (Cap Nord), la Transalpes, le Triangle d’Or, l’Himalaya en Royal Enfield… et « The Loop », la boucle qui part et revient à Chiang Mai en passant par Pai, Mae Hong Son et Mae Sariang, en longeant la frontière birmane au nord de la Thaïlande.
J’AI FAIT LA ROUTE 66, trois semaines de traversée, 6398 kilomètres au compteur (3976 miles), en comptant les inévitables détours vers les Parcs Nationaux et les inévitables demi-tours qu’impose cette angoisse permanente: – mais où est cette putain de Route 66?